Quand ça rock à Casa, c’est Rock in K-Za

A l’origine, c’étaient simplement des concerts du groupe Gnawa Wawa. Plusieurs concerts. Puis l’association – Marok Star, et le festivla – Rock in K-Za, sont nés. « Le but, c’est de faire découvrir de nouveaux courants musicaux, marquer un peu le contraste entre le Maroc traditionnel et moderne, et ouvrir l’œil sur ces variantes musicales, explique Fahmi Ferzaz, l’un des organisateurs. » Cette envie là, et une autre : faire bouger Casablanca, et aider à des groupes de la scène locale comme nationale à se produire du scène avec du matériel de qualité, et devant un public. « Offrir la possibilité à des groupes de se connaître, voire reconnaître. » Rock in K-Za, c’est donc un concentré de musique, 3 jours de concert non-stop, fin avril, où vont se relayer une centaine de groupes au complexe Hassan Skalli.
Chaque année, donc, ils reçoivent des dizaines de candidatures spontanées, accompagnées de démo. Pour le reste, et ses têtes d’affiche, l’association va directement solliciter les groupes, tout en essayant de garder son esprit d’origine : éclectisme et originalité. « On privilégie le rock, la fusion, le hip hop et le Reggae, mais aussi parfois le chant acoustique, ou des tas de styles différents. »

3 jours, 100 groupes

Reste maintenant à vivre, et à survivre. Pas toujours facile. Un mois après Rocl in K-Za débarque L’Boulevard avec ses grosses enceintes, et sa renommée. « On est concurrents de personne, tranche Fahmid. Nous sommes là, nous essayerons d’aller plus loin, c’est tout. » Pour aller plus loin, maintenant, c’est pouvoir organiser ces concerts en plein air, avec plus de visibilité. « Il faut trouver un sponsor. » En attendant, Rock in K-za se contentera de proposer « seulement » une centaines de groupes en trois jours.

> Rock in K-Za, du 29 avril au 1er mai. Les détails dans l'agenda de Made in Casablanca.

Texte Mathias Chaillot
Photo DR