Maxime Karoutchi... Si tu nous lis.
Parce qu’il porte en lui les couleurs du Maroc, parce qu’il nous rend fiers en brandissant son amour du pays… Parce qu’il a une voix et un talent à faire fondre un iceberg. Parce qu’il répond TOUJOURS présent aux multiples appels de solidarité. Parce qu’il est pour la préservation de la Mémoire collective, de l’histoire du pays… Maxime Karoutchi méritait bien un article coup de cœur chez Made In Casablanca !
Nous l’avons rencontré il y a presque une dizaine d’années et il fait partie des très rares personnes que nous avons vu évoluer sans changer d’un iota !
Artiste marocain qui reprend le patrimoine ancestral, dont une grande partie est ignorée du grand public, parce qu’elle a été « effacée », oubliée… Par nos manuels scolaires, mais aussi par quelques volontés étatiques.
Artiste au grand cœur qui DETESTE qu’on le décrive de « Juif » avant MAROCAIN, Maxime Karoutchi ne rate aucune occasion de sortir sa carte nationale et son passeport marocains, lui qui a fait de l’Histoire Marocaine et de la coexistence, ses chevaux de bataille et ses missions sur cette terre.
Issu d’une famille d’artistes, Maxime revendique son quartier populaire, au cœur de l’ancienne médina de Casablanca, cite encore ses voisins, un à un… En se rappelant les jeux et les bêtises entre potes, les sorties du dimanche, les fêtes du quartier…
Le répertoire andalou, le Melhoun et le Chaabi n’ont plus aucun secret pour lui, car Maxime ne considère pas la chanson comme un « métier », mais plutôt comme une recherche, une réflexion et surtout une identité.
Nous lui devions un article, d’abord parce qu’il mérite que nous parlions de son talent, son énorme sensibilité humaine et artistique, et puis parce nous souhaitions lui témoigner notre admiration et notre amour.
Maxime, si tu nous lis… Respect !
Casaouis, vous ne voulez pas rater la soirée, demain, au restaurant Dar Beida du Hyatt Regency. Maxime et son orchestre nous replongent dans le bon vieux répertoire marocain !