Lumière sur le Phare d'El Hank

Culture
Sara Bouisri
Editor Made in Casablanca
5 juillet 2019

Niché sur la pointe d'El Hank, le phare de Casablanca illumine le chemin des navigateurs depuis plus d'un siècle. Aujourd’hui, cette impressionnante bâtisse, haut de 51 mètres, est toujours le repaire lumineux des Casablancais. Made in casablanca revient sur les moments phares de cet édifice mémoriel de la ville blanche.

Histoire 

Le phare fut imaginé, en 1916 par l’architecte français, Albert Laprade. Ce dernier, s’inspire de la structure des hauts minarets marocains pour concevoir l’édifice. Suite au plan d'urbanisme établi par Henri Pros, les services municipaux décident de construire le phare sur la côte la plus dangereuse de la ville : la pointe rocheuse d’El Hank. Autour du phare, furent bâties des forteresses militaires, comme celle de la caserne de la Marina Royale. De plus, le raide colosse de pierres du phare était censé servir de base-arrière pour se protéger des invasions étrangères.

Mis en service en 1920, il a joué un rôle stratégique pour le développement économique de la ville. En effet, Il a longtemps guidé les navires marchands pendant la nuit à embarquer au port de Casablanca. Trois faisceaux lumineux puis 7 secondes d'obscurité : c’est sa fréquence spécifique qui permet de le distinguer. Avant l'apparition de la mosquée Hassan II, le phare d’El Hank a longtemps été le plus haut bâtiment de la ville.

De nos jours, le phare est un repère lumineux que pour de rares bateaux de pêche et quelques embarcations. Cependant, le phare est devenu un monument incontournable et emblématique de la métropole et nombreux sont les visiteurs qui gravissent les 256 marches pour admirer sa vue panoramique.

Quand l’art s’invite sur les murs du Phare

En 2005, le phare change de visage lors d'un événement culturel Casaoui. Plusieurs artistes s'étaient alors regroupés pour le recouvrir entièrement d'une gigantesque fresque. Les dessins reflètent l'anatomie du phare : lampes, antennes, sirènes et faisceaux lumineux s'entrecroisant pour lui rendre hommage. 


Photos : DR


Sara Bouisri
Editor Made in Casablanca
5 juillet 2019

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