Let's go surfing now... in Casa !

Surf
Zara Kadiri
Editor Made in Casablanca
10 octobre 2019

A Casablanca, de plus en plus de mordus du surf s’arrangent pour pouvoir aller surfer au petit matin avant d’aller travailler ou d’aller en cours, ou encore entre midi et deux, voire le soir. Retour sur un phénomène qui ne date pas d’hier.

Peace, love and surf

Nous sommes dans les années 60, quelques années à peine après la naissance du sport de glisse. Le surf a commencé au Maroc plus ou moins en même temps qu’en Europe et c’est par le biais des GI’s américains installés dans les bases militaires, ou encore les “français du Maroc”. Très vite, le Maroc attire son lot de surfeurs babas-cools, ou de babas-cools surfeurs. L’hiver aidant, ils se déplacent le long de la côte Atlantique de plus en plus au sud, devant les yeux ébahis des locaux. L’engouement est là, une nouvelle addiction pour cette génération de paix et d’amour : du nord au sud, tous les surfeurs du Maroc se connaissaient, marocains, expatriés et touristes. Une bande de fous de la glisse, avec pour terrain de jeu, 3000 kilomètres de plages vierges et inexplorées.

Everybody’s learning now

Même si le surf est vite devenu un sport de prédilection au Maroc, faute de moyens, les marocains n’ont pas pu assouvir leur passion les premières décennies : une combi, une planche, ça coûte cher! Ajoutez à cela qu’il n’y avait ni « shaper » (celui qui dessine et façonne la planche de surf à la main) ni marque de matériel et de vêtements adapter pour soutenir les jeunes prodiges. Heureusement, la situation a changé, et le Maroc s’est doté d’écoles de surf, compétitions et autres boutiques de passionnés !

Et à Casa ?

De Casablanca à Rabat, ce ne sont pas les spots qui manquent : Oued Cherrat, la Bobine, Jack beach, Sidi Rahal, la crique de Bouznika, Sablettes. On y croise des mordus de la vague de tout âge, de tous les niveaux et de tous les milieux sociaux. Grande majorité d’hommes, mais de jolies minois font leur apparitions sur les vagues. Les heures d’affluence varient selon les marées et les vagues : « La direction du swell est importante, les plages n’ayant pas toutes la même orientation. Après t’as différents types de spots : sableux (aléatoires et influencés par les bancs de sable s’y formant) ou rocheux (un fond relativement stable avec une vague relativement régulière) », nous confie ce fou de la glisse. Mehdi est prêt à se lever à 5h du matin si les conditions s’y prêtent. S’il pouvait emmener sa planche au boulot, au cas où une plage horaire se libèrerait, il ne faudrait pas le lui répéter deux fois !

Allez, un petit conseil pour la route : Pour lui, l’heure idéale, c’est laquelle ? « Idéalement, le matin très tôt. C’est le must ! T’as un vent de terre qui va contre la vague et qui la creuse… ».

Texte Zara Kadiri

Photo DR

Zara Kadiri
Editor Made in Casablanca
10 octobre 2019

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