Le Bloc des Contradictions : Mohamed Kohen nous occupera cet été!
Il est des expériences, des moments qui nous mènent exactement là où nous devons être… C’est ce qu’on ressent à la lecture du livre poignant de Mohamed Kohen. Lui, le chirurgien, habile du bistouri, nous surprend avec sa capacité de « jouer » avec le mot, son diagnostic juste des sentiments humains et puis ce pouvoir de nous traverser l’âme, grâce à des descriptions… A fleur de peau. Nous aurions aimé que ce roman ne finisse jamais. Bref, le « Bloc des Contradictions » c’est la lecture qu’il faut en ce moment !
Un beau roman à lire d’une seule traite et se laisser agréablement emporter par la tendresse de la plume et la fermeté du bistouri.
Mohamed Kohen a réussi une alchimie improbable, nous faire aimer tous les détails d’une histoire déchirante !
Des pages qui chavirent sur les remparts de l’amour et qui nous font heurter les contradictions d’une vie partagée entre aspirations personnelles, héritage émotionnel et socio-culturel. Une vie qui pourrait être la nôtre, la vôtre et qui n’est qu’une des nombreuses identités de notre société.
Douceur, émotion, profondeur de la pensée et puis éclat d’âme, violence de la confrontation avec ce bloc de contradictions sociales, religieuses, culturelles… Ce bloc qui fait qu’une femme peut facilement tomber dans ce piège de facilité et ne plus chercher à être ce qu’elle veut être.
Passion, plaisir, amour, fougue… à chaque ligne. Chaque mot est porteur d’une émotion, mais aussi d’un acte de résistance contre toutes ces condradictions qui font les sociétés d’aujourd’hui.
Nous avons aimé, vous allez adorer !
A propos de Mohamed Kohen
Kohen Mohamed est chirurgien en exercice à Casablanca, enfant d’une culture franco-marocaine et modeste dépositaire de ce double héritage qu’il cherche à restituer et à exalter en partie, en écrivant. Il semble trouver dans l’écriture une exultation des énergies positives et la consolation, qu’apportent la musicalité des mots et la profondeur des propos contre les imperfections de la vie. Avec un malin plaisir, il transcrit la spontanéité de l’idée brute pour prendre le futur en témoin du passé déjà mort et du présent qui se meurt. Il écrit pour que la mémoire triomphe du vécu et de l’indifférence et pour que les réminiscences ne se dissolvent pas dans la faillibilité de la mémoire sous la voracité du temps qui coule. Il écrit pour vanter la vie, dénoncer ses travers, conjurer les démons de la solitude et faire coïncider les vœux des amitiés et de l’amour au quotidien. Il écrit pour ne pas oublier.