Jazzablanca : demandez le programme !

Festival
Zara Kadiri
Editor Made in Casablanca
21 mars 2011

En 6 ans seulement, Jazzablanca a réussi à attirer les plus grandes têtes d'affiche du Jazz, de la Soul du Rythm and Blues au monde. Et cette nouvelle édition, au mois d'avril, ne devrait pas dépareiller.

Encore une fois, ils ont mis le paquet. Du lourd. L’année dernière, la (très belle) fête aurait été presque parfaite si les concerts de Milow et Jason Mraz n’avaient pas été repoussés à plusieurs reprises pour cause de nuage islandais taquin. On s’est rattrapés avec Nouvelle Vague, Kyle Eastwood (oui oui, le fils de son père, sauf qu’en plus, il a une voix sublime) ou encore Peter Cincotti. Cette année, encore, ça s’annonce bien. Le 6 avril, le festival s’ouvrira avec James Blunt, ancien de l’armée britannique devenu chanteur pacifiste, et l’un des seuls artistes britanniques de ces dix dernières années à avoir atteint la tête des charts américains.
Le 13, rendez-vous avec Grand Corps Malade. Celui qui a commencé en slamant dans les bistros parisiens enchaîne maintenant les récompenses, en France comme au Quebec, et vient de sortir son troisième album.

Esperanza Spalding et le Buena Vista Social Club


On l’appelle « Mister Soul Man ». Après avoir joué dans les plus grands clubs (dont le fameux Whisky A Gogo, qui a vu passer les Pink Floyds, The Doors ou encore Jimi Hendrix), Bobby Johnson sera sur scène le 11 avril. S’il représente les professionnels expérimentés, la réplique lui sera donnée le lendemain par Esperanza Spalding, 25 ans au compteur, contrebassiste de talent, violoniste depuis qu’elle a 5 ans, et chef d’orchestre à 16. N’oublions pas non plus Buddy Whittington et Chick Corea, les 14, 15 et 16 avril. Enfin, les papys les plus dynamiques de la scène mondiale viendront clôturer en beauté le 21 avril avec le Buena Vista Social Club. Groupe cubain mythique qui réunit les plus grandes stars de la musique de l’île, il n’a enregistré qu’un album, en 1997, avant d’être au cœur d’un film de Wim Wenders. Depuis, les joyeux déjantés continuent de tourner, perdant de temps en temps un membre du groupe en route. Il en restera toujours assez pour enflammer la scène, accompagnés par Omara Portuondo. Ca va swinguer !

Toutes les informations sur www.jazzablanca.com

Texte Mathias Chaillot
Photo DR

Zara Kadiri
Editor Made in Casablanca
21 mars 2011

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