Il était une fois, Capuche...

Son  master en marketing en poche, Laetitia se débrouille pour obtenir des postes chez Lanvin, Christian Lacroix, Tartine et Chocolat, en tant qu’assistante chef de produit. « J’étais déjà dans l’univers de la mode mais pas au bon poste ! » s’exclame Laetitia. Par un heureux hasard, elle se rapproche de Catherine Painvin, la fondatrice de Tartine et Chocolat. A la vente de sa marque de vêtements, cette dernière décide de consacrer son temps libre à devenir une artiste à part entière.  Elle aime particulièrement prendre des objets et les coller sur des toiles ! Et ça, Laetitia, ça lui parle. Elle se met à récupérer des trucs dans les rues de Paris et à créer des œuvres folles. C’est la révélation. Mais comme elle a tout de même la tête sur les épaules, notre créatrice en herbe veut en apprendre davantage… Elle s’inscrit dans une école de  design. Au bout de trois ans, elle développe une fascination pour « l’objet ». Elle aime transformer ce qui existe déjà et lui donner sa touche personnelle : prendre une bouteille d’eau en plastique et en faire une autre en cristal Baccarat, ou la multiplier avec des ombres. Mais cette folie créative n’est pas du goût de tout le monde et son école lui conseille d’aller aux Beaux-arts pour assouvir ses pulsions transformatrices… En vacances chez son père au Maroc, elle se balade à Derb Omar. C’est une débauche de tissus colorés aux motifs variés, et elle en tombe immédiatement amoureuse. « J’ai tout de suite eu envie de m’en faire des vestes. » nous dit Laetitia. N’ayant aucun contact, elle mène sa petite enquête et fini par dénicher la perle rare… Quelques achats de tissus plus tard, elle rentre de vacances à Paris avec cinq vestes. Ses amis passent la voir et c’est immédiatement l’hystérie à la vue de ses créations. Heureuse d’avoir enfin trouvé sa vocation, la demoiselle prend son petit baluchon et s’installe au Maroc. « Le problème avec la confection des vestes, c’est la taille. J’avais aussi fait des capes et je me suis rendue compte que ce sont celles qui se sont vendues le plus facilement. Avec une cape, plus de problème de taille. » nous révèle notre interlocutrice. Et c’est ainsi que Capuche a voit le jour ! Notre maligne créatrice se consacre pleinement à ses capes qu’elle peut décliner à l’infini : en perle, en fourrure, à capuche, en soie, en laine, en cuir, longue, courte. Mais rassurez-vous, elle a de l’appétit et de l’imagination notre Capuche en chef et elle se lance déjà dans la confection de chaussures… J’en ai une paire aux pieds depuis quelques jours et j’en suis déjà folle ! Pour la suite, Laetitia nous parle de sarouel… A suivre !

Envie de voir à quoi ressemblent les capes de Capuche ? Son site est ICI!

Texte Zara Kadiri

Photo Capuche