Festival de Casablanca : Entre émerveillement et déception

Concert
Hind SEMLALI
Editor Made in Casablanca
22 juillet 2011

Entre émerveillement et déception, chacun de ceux qui ont assisté aux concerts du festival de Casablanca l’a vécu à sa manière.

Made !n Casablanca a interrogé ses lecteurs sur ce qu’ils avaient pensé des concerts et du déroulement de cette édition du festival. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que les avis divergent…

Les concerts

 

Les plus attendus et vus ont été ceux de Ayo et de 50 Cent. Deux grandes stars qui ont attiré une foule gigantesque sur les scènes Rachidi et El Hank. Des milliers de fans, de tout âge, se sont retrouvés pour écouter et voir leurs stars préférées.  Ayo et 50 Cent ont présenté au public Casaouis et marocain du grand spectacle, même si quelques fans auraient voulus que le show dure un peu plus longtemps qu’une heure ou 1h30. Atar «: le concert de Ayo c'été du niiveau (pour son show et ça durer 1h45min) et pour le concert de 50 cent il a fait juste 1 heure (se n'est pas du tout suffisant pour les funs qui ont payer de l'argent pour assister...».

 

 L’organisation

 

Il faut dire que la sonorisation, en général, était excellente, tout comme les scènes. Par contre, plusieurs spectateurs (sinon tous) sont d’accord sur le manque d’organisation concernant l’espace du public. Les scènes manquaient de sanitaires et de points de vente d’eau. Mohammed : « On m'a interdit des cannettes … et j'ai vu des chaises toutes entières…quelle sécurité? ». En effet, lors du concert de 50 Cent, le public s’est vu interdire la possession de bouteilles d’eau ou de soda durant la manifestation, ce qui n’est pas évident lors d’un tel évènement et surtout par une nuit d’été.

 

Bien évidement, qui dit milliers de personnes, dit débordement. Ces spectacles n’en ont pas manqué. Hicham nous en parle « Samedi on a eu droit à tout, projectiles de bouteilles ou d'autres objets, insultes, crachas... on ne peut pas éduquer les gens alors je pense franchement que les organisateurs du festival devraient prendre en considération ces facteurs. »

 

Il est clair que la notion de concert public signifie débordements et avec un public de milliers de personnes face à lui, même le meilleur des systèmes de sécurité peut être dépassé. Nous avons vu des jeunes envahir la scène, d’autres bousculer le public et même demander des badges avant d’être poursuivis par des vigiles.

 

Il faudra du temps, beaucoup de patience et de l’implication de la part de tous pour que la culture soit davantage comprise et respectée par nos jeunes. Entre temps, c’est à nous tous d’y contribuer !

  

Texte Hind Semlali

Photo Mohammed Rouis




Hind SEMLALI
Editor Made in Casablanca
22 juillet 2011

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