Dans les coulisses du Tamaris Aquaparc

Ouvert en 2008, le plus grand parc aquatique du Maroc accueille chaque été les amateurs de glisse, de vagues, et de délire, de 6 mois (avec son bassin bébé) à… pas d’âge. Mais pour entretenir la piscine à vague, les 9 toboggans adultes (dont le fameux Boomerang de 18 mètres de haut) et la rivière de 250 mètres où on se laisse porter par le courant, les fesses dans une bouée, une équipe s’active toute l’année. « Au plus fort de la saison, si on compte toutes les branches du personnel, maître nageur, médecin, agents d’entretien, etc., explique le directeur général Mehdi Lakhmiri, on a 150 employés. Hors saison, on descend à 5. »

Tests de toboggans

Ces 5 personnes sont les gardiens du temple. A la fin de la saison, elles vérifient les structures métalliques de tout le complexe, situé sur la route de Dar Bouazza. L’hiver, elles s’assurent que les bureaux de l'Aquparc Tamaris, ventilés non stop (« sinon, quand on revient, tout est cloqué à cause de l’humidité de la mer, juste en face »), soient bien entretenus, et ils font tourner pompes et moteurs, pour ne pas qu’ils s’enrayent. Quand les beaux jours reviennent, il n’y a plus qu’à repasser un coup de peinture partout pour masquer les dégâts des vents de l’Atlantique (« on veut qu’à chaque printemps, les lieux aient l’air neuf, explique le directeur »), et changer tous les joints de tous les toboggans (« sinon, ça fait mal aux fesses »). On remplit alors les bassins (3 000 mètres cubes d’eau par heure, quand même), et vient le moment du test. Premier passage, avec une brosse, pour enlever les dernières traces de sable. Et puis, mardi matin, tous en maillot de bain pour profiter des toboggans, « le meilleur moyen de vérifier qu’il n’y a aucun problème, mais aussi de former les maîtres nageur à la bonne façon d’emprunter chacun d’entre eux. », raconte le directeur technique. Tout le reste de la saison, ils auront moins le temps de s’amuser. Nous, si.

Texte Mathias Chaillot
Photo DR