Absolut transforme Casablanca !

Dans la même veine que « Transform Today »  qui avait marqué les esprits lors d’événements artistiques très en vogue dans les rues de Brooklyn (New-York) ou à San Francisco , la nouvelle initiative de la marque pour soutenir l'impact culturel de l'Art contemporain met en avant deux artistes avant-gardistes marocains qui se sont inspirés de leur univers quotidien, à savoir l’espace urbain, dans lequel ils ont pu s’exprimer librement et à leur manière, pour le transformer.

Yacout Kabbaj peint depuis ses plus jeunes années. Passionnée de couleurs, de photographie et de peinture, elle a décidé d’exploiter une matière habituellement utilisée dans l’industrie : la résine Epoxy. Elle l’applique à la manière de l’un de ses maîtres, le peintre américain Jackson Pollock.
A travers sa collaboration au projet « Transform Mdin'tek » pour Absolut, qu’elle nomme « PAINTING IN MOTION », elle a décidé de donner une nouvelle jeunesse à un véhicule emblématique de la ville marocaine : le grand taxi blanc. Par l'utilisation de la résine Epoxy et de la laque sur ce taxi, elle en fait une œuvre d’art mobile : du quartier Art Déco de Casablanca jusqu’à la Corniche, en passant par le Parc de la Ligue Arabe et l’Église du Sacré Cœur. Le véhicule se faufile partout avec son nouvel habillement et rappelle aux passants que l’art ne connaît pas la frontière des quartiers.

Mohammed El Bellaoui, alias « Rebel Spirit », a déjà collaboré avec la marque dans le cadre du concours "Absolument Artiste" en 2011. L’artiste s’est depuis tourné vers le Street Art qui lui a fait gagner de nouveaux galons. Il s'est notamment illustré avec ses fresques graffiti lors du L’Boulevard et de ses travaux pour la Fondation Alliance et le Café Clock à Marrakech. Il est en outre sur le point de publier sa première bande dessinée, intitulée le Guide casablancais.
Dans le cadre du projet « Transform Mdin'tek », sa collaboration intitulée « NO SIGNAL », porte sur les innombrables paraboles de la Ville Blanche qu’il customise sur le toit d’un immeuble. Pour lui, ces objets sont semblables à des tournesols tournés vers les chaînes du monde Arabe et de l’Occident. Ces capteurs numériques sont ainsi transformés en créations graphiques à partir d’images détournées de leur usage premier. Les paraboles deviennent ainsi des chaînes télévisées imaginaires qui racontent une histoire de la société marocaine.

Le message principal s’adresse d’abord aux jeunes Marocains qui ont cette soif de nouveauté et de modernité. Il dit d’ailleurs: «Transforme ta ville, pour la vivre d’une autre manière». Les travaux des artistes sont à retrouver en photos et vidéos sur la page Facebook Absolut Maroc.

Photo : DR