7ème édition du Festival de Casablanca

Cette année, des pointures ont foulé la scène El Hank. Pour ouvrir les festivités, la frêle Ayo a su emmener son public dans un voyage artistique soul unique. Voyager ? Les spectateurs ont aussi pu le faire grâce aux nombreux artistes internationaux du Festival. Le brésilien Carlinhos Brown a su transmettre son amour du pays au bout de quelques notes, tandis que les Afrocubism ont joué sur un métissage inattendu pour prouver qu’entre le Mali et Cuba, il n’y a, en fait, qu’un pas. Métissage, mais aussi hommage, et pas des moindres. Le dieu du Reggae, Bob Marley était mis a l’honneur par Groundation, qui a su interpréter avec brio ses plus grands succès. Et comme le rythme ne se trouve pas qu’en Jamaïque, les artistes Maghrébins étaient aussi au rendez-vous : Darga et Amazigh Kateb notamment. Puis, puisqu’il en faut pour tous les goûts, le festival a donné le mot de la fin au rap, sans frontières toujours. La star locale Don Bigg est apparue sur scène, mais aussi le français Sefyu et l’indétronable du hip hop US, Monsieur Fifty Cent. Une scène musicale variée, à l’image de son festival.

Dans la rue, même agitation. Entre tournois de breakdance et balades artistiques, chacun avait de quoi rêver. Autant dire que le spectacle de rue “Les Fééries urbaines”, prenant place durant ce week-end, portait bien son nom. Des créations d’artistes inventifs étaient installées dans les rues de Casa, pour le plus grand plaisir des curieux et des habitués. Et le 16 Juillet, un gigantesque feu d’artifice est venu illuminer le ciel de la ville blanche. Le festival a pris fin, et nous a laissé les oreilles comblées et les yeux pleins d’étoiles. Vivement l’année prochaine...