50 Cent, Oum, Ayo, et tant d’autres au Festival de Casablanca

Festival
Zara Kadiri
Editor Made in Casablanca
8 juin 2011

Le Festival de Casablanca a présenté hier son programme. Rapide parcours de ceux qui vous feront danser gratuitement, du 13 au 16 juillet, avec Made in Casablanca.

Depuis 6 ans, le Festival de Casablanca promet des concerts gratuits qui mêlent têtes d’affiche et culture populaire dans une ville revisitée par de nombreux artistes qui égrènent, au fil des jours, leur travail. Tour d’horizon.
Les fans de soul, tout d’abord, pourront se rincer l’oreille dès le concert d’ouverture, avec Ayo. Son nom, en nigérian, veut dire « joie », et elle le porte plutôt bien, celle qu’on aime bien imaginer comme la relève de Tracy Chapman. Wayne Beckford, aussi, sera de la partie, ainsi que la célèbre Oum qui nous fera découvrir des extraits de son prochain album Sweerty.
Côté Fusion, petite virée par le Brésil avec Carlinhos Brown, chanteur, percussionniste, compositeur et producteur qui mêle pop, rock, jazz et sonorités brésiliennes, puis retour au Maroc avec la crème de la nouvelle scène marocaine, Hoba Hoba Spirit, Barry, ou encore Darga en tête.

Bob Marley, version marocaine


La musique populaire ne sera pas oubliée, avec 5 concerts de chaabi, 2 de chanson amazighe, et 2 de raï et reggada, de Youness, découvert à Casting Star, au chanteur de chaabi Adil Miloudi.
Enfin, si vous êtes plutôt branchés rap ou hip hop, la star casablancaise Don Bigg se produira le vendredi 15 juillet, avant les concerts de clôture, Sefyu, et bien sûr la tête d’affiche 50 Cents qui viendra du Queens avec son flow, ses gourmettes et ses dollars en or attachés autour du cou le lendemain, samedi 16.
Concerts un peu particuliers, les hommages, avec celui à Bob Marley tout d’abord, fruit du travail d’une résidence organisée par l’association du Boulevard. Redécouvrez ce bon vieux Bob avec les instruments d’ici, et réimaginez I Shot The Sherif ou No Woman No Cry avec un oud, un banjo et des percussions marocaines. Autre hommage, celui consacré à Mahmoud Darwish par un chantre de la musique arabe, Marcel Khalife.
Enfin, la ville s’animera tout au long du Festival, avec son concours de breakdance, ses spectacles de rue ou encore son marathon photo. Si vous ne deviez suivre qu'un seul festival dans cette ville, c'est évidemment celui-ci.

Retrouvez le programme du Festival sur l'agenda de Made in Casablanca.

Texte
Ali Khalifa
Photo
Yann Orhan

Zara Kadiri
Editor Made in Casablanca
8 juin 2011

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