Stade du Roi Baudoin : Un lieu historique (1/2)
Situé sur le plateau du Heysel, dans la commune de Laeken, au nord de Bruxelles, le stade du Roi Baudoin, anciennement appelé stade du Centenaire puis stade du Heysel, a été inauguré en 1930. S’il accueille des évènements sportifs de premier plan et des concerts, le lieu a également connu une tragédie restée dans les mémoires “le drame du Heysel”.
1930 est une année historique pour la Belgique, elle fête à la fois son indépendance et l’inauguration de son nouvel antre, appelé stade du Centenaire, qui peut accueillir jusqu’à 70.000 personnes. Le prince Léopold en personne est présent, le 23 août 1930, pour le premier évènement de l’histoire du lieu : les championnats du monde de cyclisme sur piste. Au sortir du second conflit mondial, le stade tombe en ruine et le bois de sa piste de cyclisme lui a été volé. C’est alors qu’il est renommé stade du Heysel.
Dans les années 70 d’importants travaux sont effectués : une piste en tartan est installée pour l’athlétisme ainsi qu’un nouveau système d’éclairage. Après le Drame du Heysel en 1985 (voir le prochain article du 4/11), l’endroit est entièrement rénové pour accueillir des matchs de l’Euro 2000, sa capacité est alors de 50.000 places assises réparties en 4 tribunes. Le coût de ces travaux est estimé à 37 millions d’euros. Lié depuis son inauguration au destin de la famille royale, le terrain est baptisé en 1993 “stade du Roi Baudoin Ier”, en hommage au monarque décédé cette année là.
La légende de ce lieu est née grâce aux différents évènements qu’il a abrité : combat de boxe entre Cyrille Delannoit et Marcel Cerdan en 1948, la finale de la Ligue des Champions en 1958, 1966, 1974, 1985 et deux championnats d’Europe en 1972 et 2000. Le stade est aussi celui de l’équipe nationale de football. Enfin, de grands concerts y sont organisés comme ceux des Rolling Stones, U2, Madonna, Céline Dion, Genesis…
Le 4 novembre suite de ce volet consacré à ce stade avec le Drame du Heysel.
Texte Julien Antinoff
Photo DR