Le Bois de la Cambre
Parc paysager de 123 hectares, le Bois de la Cambre est un endroit fameux de Bruxelles. Les habitants viennent s’y ressourcer, pratiquer des activités sportives, ou tout simplement flâner au bord du lac.
Comme tout lieu historique, le Bois de la Cambre connaît son lot de légende. La plus connue veut qu’en 1860, soit huit ans après que Napoléon III ait cédé le bois de Boulogne à la ville de Paris, le gouvernement belge décide d’agir de même en offrant ces 123 hectares à la ville. Ce bois de la Cambre représente la partie la plus proche de l’agglomération de la forêt de Soignes. L’architecte de jardin, Edouard Keilig s’est occupé de son tracé caractérisé par une irrégularité dans la conception des plantations et des voies, ce que l’on appelle le style anglais. Très vite, ce parc est devenu un lieu couru de l’aristocratie bruxelloise, on y croisait même la reine Marie-Henriette, épouse du roi Léopold II, lors de cérémonies. Une autre fameuse histoire est celle qui a donné le nom de “Pelouse des Anglais” au gazon. En effet, en 1815, à la vieille de la bataille de Waterloo, des soldats anglais jouèrent au cricket sur un terrain situé à l’est du bois. Depuis 1965, une stèle et un chêne commémorent ce moment mémorable.
De nos jours
Véritable poumon vert de Bruxelles, ce bois regroupe plusieurs occupations. Lieu de promenade évident, il propose aussi des jeux pour enfants, des manèges de chevaux, une patinoire, des activités de canotage et de pêches sont organisées dans le lac. Des démonstrations sportives, des concerts en plein air, des théâtres d’animations ont également lieu à certaines périodes. Depuis 1989, la boîte de nuit, les Jeux d’Hiver, s’est installée au coeur du bois. Ravagée par un incendie en 2006, elle a été reconstruite et est de nouveau ouverte aux publics. Enfin, pour être plus agréable pour les piétons, la circulation est désormais limitée le week-end et les jours fériés au sein du Bois de Cambre. Ce dernier permet aux automobilistes d’accéder rapidement à certains points névralgiques de la ville grâce à l’avenue Franklin Roosevelt, ou l’avenue Louise.
Texte Julien Antinoff
Photo DR