Yves Saint Laurent et Marrakech des années 1970, vu par J.-P. Gaultier
La Fashion Week de Paris a débuté sous les meilleurs hospices. Des défilés par dizaines comme des petits cadeaux tombés du ciel. Les collections présentées sont celles de la saison Printemps-Été 2011.
Jean-Paul Gautier a encore une fois fait très fort pour sa nouvelle collection pour la saison Printemps-Été 2011.
Une scénographie parfaitement maîtrisée par les nombreux mannequins. De mannequins, hors des stéréotypes du petit blondinet au visage angélique ressemblant à un adolescent pré-pubère. Jean-Paul Gaultier a choisi, pour cette saison, des mannequins à l'image d'homme viril, cheveux noir et barbe hirsute. Un délicieux mélange alliant la beauté des inspirations d'Yves Saint Laurent et les clichés des hommes du Maroc des années 1970.
Le défilé a commencé par un tableau époustouflant dans le pur style hammam marocain traditionnel, effet de vapeur d'eau et hommes dénudés. Dans une ambiance sensuelle et très sexy pour une collection de prêt-à-porter masculin intemporelle. La plupart des classiques du grand Yves Saint Laurent et son goût prononcé pour la cité de Marrakech étaient présents lors de cette présentation par divers petits clins d'Ïil.
Le Hammam, les sarouels, les costumes trois pièces et autres sahariennes, en cuir ou en maille. Un vrai délice pour les yeux des amateurs de mode dans un style ethnic chic, version homme.
Selon les grands prêtres et prêtresses de la Mode, l'assemblée toute entière a été charmée par cette nouvelle collection et l'ambiance suave qui régner lors de cette présentation. L'ovation était à la hauteur du travail remarquable que le créateur a encore fourni pour cette prochaine saison Printemps-Eté 2011.
Une collection digne des mille et une nuits et d'Aladdin. LE style Gaultier par excellence ... Un retour aux sources et un hommage au plus insaisissable et talentueux couturier défunt Yves Saint Laurent, décédé il y a tout juste deux ans.
Sa griffe et son empreinte artistique planent toujours sur le Jardin Majorelle de la ville, qui lui appartenait depuis les années 1980. Un couturier de talent reconnu par ses pères et idole de Jean-Paul Gaultier qui le lui rend bien ...