Pikala Bikes : Encourager la culture du vélo pour combattre la pollution et le chômage
Ville hôte de la prochaine conférence sur le climat (COP22), Marrakech attire tout naturellement des projets environnementaux dont Pikala Bikes, un concept ingénieux visant à lutter contre la pollution en prônant l'usage des vélos tout en créant des emplois. Zoom sur cette initiative éco-responsable.
Économique, pratique et non polluant, tant de raisons encourageantes pour troquer sa voiture contre un vélo. À Marrakech, le projet Pikala Bikes (pikala signifiant "bicyclette" en darija) vient prôner l’utilité de ce moyen de transport non polluant, une initiative menée par la jeune néerlandaise Cantal Bakker et deux étudiants marocains : Rhossoune Errihi et Saad Jittou.
Un projet équitable
À l’origine de la démarche, un constat soulignant l'absence de la culture du vélo au Maroc, contrairement aux Pays-Bas où la réparation coûte relativement cher. Ainsi, le jeune trio importe désormais des vélos du Pays des Tulipes pour entretien au Maroc, "Grâce à cela, nous donnons aux jeunes Marocains une formation dans la réparation des vélos et nous contribuons, à notre échelle, à combattre le chômage", explique Cantal Bakker à nos confrères du Huffington Post Maghreb.
À l’instar des Vélo’v à Lyon ou des Vélib à Paris, l’association Pikala Bikes propose un service de location de vélo à 80 dirhams la journée avec une ristourne de 50% pour les étudiants. Aussi, l'association souhaite instaurer un atelier ouvert à l'occasion de la COP22, une initiative qui sera menée en coopération avec l'ambassade des Pays-Bas au Maroc.
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Photo : Pikala Bikes