Trois questions à Talal Selhami, réalisateur de Mirages, en sélection au FIFM
Talal Selhami présente "Mirages", son premier film, en sélection officielle au Festival International du Film de Marrakech. Certaines des scènes ont été tournées à Casablanca, la ville où il est né.
Made in Casablanca : Une partie du film se déroule à Casablanca. Laquelle ?
Talal Selhami : Les 10 premières minutes du film, seulement. Je voulais faire un huis-clos, mais un huis-clos en extérieur, donc ça se passe à Ouarzazate. A Casablanca, c’est seulement l’introduction.
Made in Casablanca : Pourquoi avoir choisi cette ville ?
Talal Selhami : Pour des questions logistiques, tout d’abord. Ensuite, c’est une ville où j’ai grandi, ça me paraissait important. Je sais par exemple que mon prochain projet sera un film d’anticipation, dans un futur proche. Et il se fera dans le Casablanca de demain, car c’est une ville qui a une vraie architecture. Elle très cinématographique. Mais Casablanca n’est pas au cœur du film, donc je l’ai finalement peu filmée.
Made in Casablanca : Comme vous l’avez-dit, Casablanca a un lourd passé architectural. Comment l’avez-vous traité ?
Talal Selhami : On a gardé le côté agressif de la ville, par opposition au désert du reste du film. Il y a des parallèles qui vont se faire en le regardant, je voulais amener une impression de claustrophobie, des lieux fermés, quelques rares plans d’extérieur, mais très chargés, en foule. Et pour trouver la foule à Casablanca, on n’a pas eu à chercher, ça c’est fait tout seul !
Retrouvez aussi un article complet sur le film Mirages, une autre interview de Talal Selhami sur son aventure à Ouarzazate sur notre page consacrée au Festival International du Film de Marrakech.
Propos recueillis par Mathias Chaillot