L’autoroute entre Marrakech et Agadir

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Alice Joundi
Editor Made in Agadir
11 janvier 2015

Entre la cité balnéaire du Souss et la ville ocre des mille et une nuits : 225 km de bitume déroulent dans un paysage sublime. On donnera volontiers plusieurs mentions spéciales pour la qualité de ses aménagements. Dans un sens comme dans l’autre plus rien ne vous retient pour prendre la route.

Entre la cité balnéaire du Souss et la ville ocre des mille et une nuits : 225 km de bitume déroulent dans un paysage sublime. On donnera volontiers plusieurs mentions spéciales pour la qualité de ses aménagements de l'autouroute A7, dans un sens comme dans l’autre plus rien ne vous retient pour prendre la route. Peu fréquentée, même en plein week-end, le tronçon entre Marrakech et Agadir est un beau service rendus aux voyageurs les plus pressés. Le trajet vaut bien la peine d’user la gomme en toute sécurité, pour le prix de l’essence quand même et d’un péage bien sûr.

Du confort de rouler en sécurité au Maroc

Sans trop vouloir digresser sur les us et coutumes des automobilistes, il est vrai qu’une "quatre voies" aménagée répondant aux critères les plus exigeants de sécurité, dotée d’aménagements permettant de s’affranchir des mauvaises habitudes routières de nos congénères, ça fait du bien ! En tant qu’usagers ponctuels on apprécie l’excellence de la réalisation et le stress en moins d’un trajet autoroutier, bien loin des routes de campagnes certes charmantes mais sinueuses, plus fatigantes et plus stressantes. Sur l’A7, pour le confort du conducteur et des passagers : rien ne manque à l’appel. Les aires de repos multi-services, les centres d’entretien, les voies de destockage et passages aménagés pour les piétons aux abord des voies, ainsi qu'une signalétique complète (citant même les sites naturels tels que la biosphère de l’arganeraie ou les cascades d’Imouzzer) : on est sur la bonne voie. A tous moments on peut composer le « 5050 », numéro d’urgence et d’assistance, qui assure une intervention rapide sur l’autoroute grâce aux voitures jaunes postées aux abords des voies : ça rassure. Petit conseil au passage : au-delà des vérifications standards du véhicule n’oubliez jamais votre triangle et gilet lumineux nécessaires en cas d’arrêt d’urgence sur la voie prévue à cet effet, c’est obligatoire pour votre sécurité et les contrôles policiers sont nombreux aux sorties de l'autoroute !

Traverser une carte postale à 100 à l'heure

Les méandres de l’autoroute A7 nous mènent dans une vallée taillée dans la roche des montagnes. Valons et coteaux rocailleux, villages traditionnels perchés sur la montagne, jardins en terrasse et un superbe camaïeu de rouges et d’ocres, mêlant toutes les teintes de la terre du Souss entre mer et montagne jalonnent le trajet. Plaisir des yeux et véritable exploration d’une région superbe, on savoir. Durant les mois les plus froids, l’Atlas aux sommets enneigés dessine des silhouettes roses et pourpres, perspectives découpées que l’on parcourt, surplombant les vallées des oueds sur les viaducs et les ponts, ce cordon autoroutier est comme suspendu par endroit entre les flancs du massif montagneux.

L’Autoroute entre Agadir et Marrakech en quelques chiffres

Le Maroc n’a pas à rougir de ses infrastructures autoroutières car l’A7 a tout d’une grande. En matière d’infrastructure on dénombre 4 aires de repos, 2 centres d’entretien, 13 viaducs, un tunnel long de 560 mètres (à Zaouïat Ait Mellal), 90 ponts, 55 passages piétons qui auront couté la bagatelle de 8 milliards de dirhams. Une belle réalisation qui répond au besoin de nombreux habitants et touristes de rallier les deux villes en moins de 2 heures.
Seul petit bémol selon nous : l’entrée de l’autoroute d’Agadir se situe un peu loin du centre ville.

Texte Alice Joundi
Photo DR 

Alice Joundi
Editor Made in Agadir
11 janvier 2015