Elisa Tovati en tournage à Agadir
L'hôtel Sofitel Thalassa & Spa a organisé une rencontre avec la chanteuse et comédienne Elisa Tovati, afin qu’elle nous parle de son projet : "Me and my robot". En exclu, Made in Agadir vous dévoile ici ce qui peut être dévoilé !
La chaleureuse et pétillante Elisa Tovati aura bientôt un enfant de plus à son actif :
D’abord remarquée à la télévision, celle que son personnage de Chochana Boutboul dans les deux premiers opus de La vérité si je mens a rendue populaire a commencé à tourner adolescente dans Macho, du réalisateur Bigas Luna. Elle a ensuite élargi sa palette au chant, son autre passion (rappelez-vous Il nous faut, tube du printemps 2011) et a été la lumineuse ambassadrice de Chanel, Piaget et autres marques prestigieuses. Heureuse maman de Joseph et Leo, deux beaux enfants de 7 et 4 ans, elle a décidé voilà quelques mois d’écrire, de produire, gérer, jouer et chanter son premier grand projet personnel, un album concept de 10 chansons en français et en anglais et 10 petits films intitulé Me & my robot qui partira en tournée à l’automne sous forme de spectacle.
Pourquoi le Japon ?
Fascinée dès son plus jeune âge par le Japon, la future actrice passait des heures à se maquiller en geisha. A l’aube de ses 40 ans, son désir de faire partager au public un peu de cette fascination et de s’impliquer plus avant dans un projet, l’a conduite à concevoir l’histoire de Me, jeune Japonaise de Tokyo.
Pourquoi Agadir ?
Elisa Tovati, fille d’un Casablancais, est souvent venue au Maroc. Depuis quelques années, c’est à Agadir qu’elle a choisi de reprendre des forces 3 à 4 fois par an, séduite par la douceur de son climat et la gentillesse des gens, et ce à seulement 3 heures de Paris. Elle voulait pour son projet de belles plages et une mer aux vagues énergiques, ainsi que des dunes désertiques. Agadir était donc la destination rêvée !
Le pitch
Ce court-métrage de 8 minutes nous conte l’histoire de Me, une artiste désabusée qui s’interroge sur la société et sur l’amour. Alors qu’elle s’apprête à quitter Tokyo pour aller se ressourcer sur une île du Pacifique, un colis lui est livré. Elle y découvre un étrange robot humanoïde qui lui déclare être envoyé par un ami pour la rendre heureuse. Elle l’emmène sur l’île Rainbow, désert de plastique et de verre Securit où il lui révèle que, le jour où sa mémoire sera pleine, il « mourra ». Ils profitent du présent, vivent heureux et tombent amoureux. Lorsque l’accumulation de ses souvenirs tue la machine, Me éprouve une tristesse infinie, avant d’apprendre que le robot est une invention de son voisin ingénieur et fou d’elle…
Mais aussi...
Une autorisation difficile à obtenir (obtenue à J-1 !), des horaires de vol pas forcément adaptés, un budget 5 fois plus élevé que pour un clip lambda tourné en une journée… rien n’a arrêté l’artiste, convaincue que l’alliance de la passion et de la solidarité sont gages de réussite. Ce 8 février, après un début de tournage en caméra Red à Paris au Jardin d’Acclimatation et dans un appartement très japonisant, elle commençait à tourner à 21 heures au So, avant de partir dans les dunes le lendemain, entourée de Sébastien Saussez, son mari et producteur, d’un steadycamer français, d’un producteur et de techniciens marocains, d’Abdou et Farid, les guitaristes du Sofitel, et d’une équipe française, soit 22 personnes en tout.
Nous attendrons avec impatience (sortie prévue en mars) les belles images de notre région qu’Elisa Tovati a à cœur de mettre en valeur et, peut-être, son retour sur le Concert pour la Tolérance, où les Gadiris ont déjà pu l’entendre ! Ultime information distillée : il y aura un off de ce tournage !
Texte et photo Isabelle de Balathier